Le stress au travail, vous connaissez? Alors, cette page est écrite pour vous. En Belgique, en 2013, le stress était responsable de 37% des jours d’absence. Palpitations, maux de tête, insomnies, problèmes de concentration, colères brutales, … autant de symptômes qui justifient ces journées d’absence. Si nous n’y prenons garde, l’épuisement professionnel va gagner la seconde place des maladies les plus fréquentes, derrière les maladies cardio-vasculaires d’ici 2020.
Qu’est-ce que le stress? Peut-on le prévenir avant d’être en burnout?
Nous en entendons beaucoup parler, il est partout : à la maison, au travail, et même en vacances. Le stress professionnel peut engendrer de graves conséquences sur votre santé, que ce soit sur le plan physique, psychologique ou comportemental. Nous sommes plus sensibles aux maladies, aux accidents, quand nous sommes stressés. Cet « état d’être » affecte les personnes différemment. Il s’agit d’une réaction d’adaptation de l’organisme à l’environnement.
Selon Hans Selye, « le stress est un phénomène naturel et utile. C’est l’ensemble des réponses d’un organisme soumis à des pressions ou des contraintes de la part de son environnement. Cela mobilise une certaine énergie qu’il est nécessaire de libérer pour retrouver un équilibre satisfaisant. »
La personne perçoit une demande : entre cette demande et l’idée qu’il (elle) se fait des possibilités d’y répondre, il y a une contradiction, une inadéquation. Elle peut avoir le sentiment de perdre le contrôle de la situation : le stress est présent, il traduit une difficulté d’adaptation.
Réactions physiologiques au stress
Qu’il s’agisse d’un être humain ou d’un animal, elles sont au nombre de 3 : l’attaque, la fuite, la tétanisation(être « paralysé »). En cas de perturbation, le corps sécrète des hormones telles que l’adrénaline, le cortisol,… celles-ci sont véhiculées dans le sang et vont affecter les organes.
Toutes ces réactions se traduisent de plusieurs manières :
- Physiques : douleurs abdominales « une boule dans l’estomac », mains moites, transpiration abondante, « boule dans la gorge », maux de dos, douleurs articulaires, céphalées, nausées, bégaiements, troubles du sommeil,…
- Émotionnelles : peur, irritabilité, anxiété/panique, troubles de la mémoire, diminution de l’estime de soi, tristesse, modification du caractère, dépression, fatigue, idées suicidaires, …
- Comportementales : difficultés relationnelles →absentéisme, agitation/agressivité, difficultés lors de prises de décisions, troubles de la concentration, difficultés à terminer une tâche, faire plusieurs choses simultanément, augmentation de la consommation de tabac, alcool, drogues, boulimie/anorexie, conduite automobile agressive, repli sur soi, etc.
Sources du stress
Elles sont variées, et émanent du domaine professionnel et/ou extra-professionnel : augmentation de la charge de travail, harcèlement, problèmes liés à l’organisation du travail, environnement du travailleur(bruit, température,etc), conflits, objectifs irréalisables, problèmes liés à la communication,…Mais aussi la maladie, le décès d’un proche, les problèmes de couple, une séparation, la solitude, les problèmes financiers, le voisinage, les nuisances sonores,…..
Les conséquences du stress
Elles sont nombreuses, et ont un impact sur notre santé : augmentation du métabolisme, palpitations, accélération du rythme respiratoire, troubles digestifs, troubles du système immunitaire, augmentation de l’acidité gastrique, hyperglycémie(demande accrue d’énergie), ulcère de stress, dépression, conflits, augmentation ou perte de poids, troubles menstruels, tension(s) musculaire(s), transpiration abondante,…
Ces réactions sont immédiates au stress, et se régularisent dès que la période de stress est levée. Il arrive malheureusement que, cette période de stress se prolongeant, l’impact sur l’individu s’avère dommageable : les pathologies sus-citées apparaissent sous forme de maladie aiguë ou chronique. Les performances psychiques et physiques diminuent, la qualité et la quantité de travail régressent, la personne est démotivée,… Ceci entraîne une augmentation des risques d’accidents de travail, et donc de l’absentéisme.
Comment réagir?
Il est important pour chacun de bien se connaître, afin de pouvoir détecter quelles sont les limites de nos capacités à réagir correctement au stress. Le manque de sommeil, l’irritabilité, et altération du comportement, la fatigue, etc… Tout autant de signes qui devraient alerter l’individu. Le seuil tolérable varie d’une personne à l’autre, il est individuel. Certaines personnes vont pouvoir supporter beaucoup de choses, alors que d’autres placées dans les mêmes conditions vont s’effondrer rapidement.
La capacité à gérer les tensions dans la vie est multifactorielle : votre philosophie de vie, la qualité de votre environnement relationnel, votre quotient émotionnel, votre héritage génétique interviennent.
La connaissance de la situation de stress
Mieux vous avez conscience de vivre une situation de stress , mieux vous allez l’appréhender et donc la gérer.
- Vous aimez les challenges? Une personne de nature optimiste a tendance à mieux s’adapter au stress. Avoir un sens de l’humour aide également à aller vers le changement.
- Confiance en vous? Les personnes ayant une bonne confiance en elles font plus facilement face aux situations de tension prolongées. Mais lorsque ces mêmes personnes perdent le contrôle sur les éléments, la tolérance au stress s’amoindrit.
- Les émotions sont difficiles à gérer pour vous? Alors vous êtes plus fragile, car le stress va augmenter cet état de tension dans lequel vous êtes déjà. Prenez le temps de détecter ce qui est difficile à gérer pour vous, à accueillir vos émotions, et à prendre soin de vous-même.
Apprendre à vous maîtriser, à prendre du recul face à une situation est possible tout au long de la vie. - Votre environnement : la famille, de vrais amis vont vous aider à relativiser dans les périodes stressantes de la vie. Soignez vos relations, l’isolement vous rend vulnérable.
Que faire pour gérer le stress lorsqu’il vous envahit?
Au travail
- Bien des choses peuvent vous contrarier au travail; réfléchissez à ceci : avez-vous le contrôle sur ce qui vous agace? Cet état de fait dépend-il de vous? Bien souvent, la réponse est non. Cessez alors de vous faire du tort à vous-même pour quelque chose dont vous n’êtes pas responsable. Détendez-vous.
- Dans votre organisation de travail, fixez-vous des objectifs réalistes. Un gros dossier à gérer? Travaillez par priorités, et avancez… pas à pas.
Le perfectionnisme est une qualité au travail, mais vous risquez d’être très vite dépassé par vos propres exigences, et donc par le stress. Acceptez d’être vous-même, imparfait. - La méditation et la relaxation sont deux méthodes pour vous détendre. Au travail, il n’est pas évident de trouver un espace temps pour les pratiquer; néanmoins, certains exercices musculaires peuvent se pratiquer aisément sur votre lieu de travail.
- Ménagez-vous des temps de pause dans votre journée de travail. Profitez-en pour bouger, pour vous oxygéner. Votre travail n’en sera que plus productif.
- Ayez une attitude positive : lorsque votre responsable vous fait une remarque, positivez. Prenez-la comme une attention qu’il porte à votre travail, soyez constructif dans votre manière d’accueillir la critique.
- Trouvez du soutien pour vous aider à gérer votre stress, dans votre entreprise, à l’extérieur. Parlez-en.
- Votre supérieur connaît-il vos limites? Non? Faites-le lui savoir. Il n’est pas intéressant pour un patron d’être confronté à un collaborateur en perte de vitesse. Apprenez à dire non lorsque le travail ne relève pas de vos compétences, si ce qui vous est demandé devient ingérable pour vous.
- Soignez votre environnement professionnel : évitez les bruits inutiles de la rue par exemple, isolez-vous grâce à une musique douce si vous travaillez dans un environnement ouvert et vaste. Vous avez la chance de disposer de votre bureau personnel? Donnez-vous la permission d’en fermer la porte.
Chez vous
- Apprenez à mieux vous connaître afin d’arriver à vous détendre. Chacun peut trouver une façon qui lui correspond pour se délasser : ce qui convient à l’un va peut-être énerver son voisin. Choisissez une activité qui vous plaît.
Prenez également le temps de vous faire plaisir : un bain, du shopping, sortir avec votre meilleur ami régulièrement, tous ces moments pour vous vont concourir à vous détendre. - Concentrez-vous sur votre respiration : inspirez profondément en conscience par le ventre, et prolongez votre expiration le plus longtemps possible. Le fait de respirer lentement va vous aider à maîtriser votre tension nerveuse.La méditation et la relaxation sont deux méthodes pour vous détendre.
- Évitez une consommation excessive de café, ou trop tardive dans la journée. Il est en effet compliqué de se détendre lorsque l’on a ingurgité 10 tasses de café…
- Pratiquez une activité physique régulière; ceci va vous aider à faire le vide, à évacuer le stress accumulé. La cause du stress sera toujours présente, mais vous aurez l’avantage de « recharger » les batteries.
- Arrêtez de vous faire un film : concentrez-vous sur ce qui se passe réellement autour de vous, et ne vous fiez pas aux pensées qui vous paralysent.
- Modérez les addictions telles que tabac, alcool,… Vous serez moins stressé, et vous consommerez… moins. Faites-vous aider si vous souhaitez arrêter.
- Veillez à bien dormir. Le sommeil est essentiel dans la vie trépidante que nous menons.
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« Apprenez à répéter le mot Tranquillité. Non seulement il compte parmi les plus harmonieux de notre langue, mais il crée l’état d’esprit correspondant.
Sérénité est un autre mot porteur de guérison. Répétez-le lentement en vous imprégnant de son sens.
Les mots de cette nature ont réellement un pouvoir apaisant. »Norman Vincent Peale
Hans Selye est un physiologiste canadien dont l’œuvre a dévoilé les principaux mécanismes de la réaction biologique des organismes animaux face aux agressions de toute nature, Hans Selye est né à Vienne et a fait ses études médicales à l’université de Prague, dont il a été diplômé en 1929. Il devient ensuite directeur de l’Institut de médecine et de chirurgie expérimentale de Montréal.